La revue Militant est sans doute la plus historique de notre mouvance. Toute concession aux idées subversives implique une dérive idéologique. Or, chez elle, il n’y en a aucune ! Il est bon de s’y référer pour qui veut se confirmer ses vues doctrinales. Se revendiquant de l'héritage de la Commune de Paris, de Proudhon, Blanqui, et Maurice Barrès, « Militant » a été créé par Pierre Bousquet. Il comptait notamment parmi ses contributeurs : Pierre Bousquet (premier directeur du journal), Henri Simon, Jean Castrillo, mais aussi Roland Gaucher, Alain de La Tocnaye, François Duprat, Alain Renault et Pierre Pauty, qui a été son directeur jusqu'en 1992. À l'origine « organe des groupes de lycéens nationalistes parisiens », le journal fut successivement le journal de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN), de l'Œuvre française, du Parti national populaire de Roger Holeindre en 1970 et fut le premier organe de presse officiel du Front national de 1973 à 1975. Au début des années 1980, l'équipe de Militant se rattache au Parti nationaliste français. Le journal soutiendra Jean-Marie Le Pen à l'occasion de l'élection présidentielle française de 1988, lors de laquelle il atteindra le tirage de 70 000 exemplaires. Son sous-titre actuel est « Revue nationaliste pour la défense de l'identité française et européenne » et sa périodicité est bimensuelle. Son rédacteur en chef est André Gandillon, économiste bien connu de la mouvance et conseiller municipal Front national de Bondy.
« Un groupe politique n'est un instrument d'éducation que s'il rejette par un refus radical la société dans laquelle il vit. C'est à dire, si l'idée dont il est porteur substitue son humanisme et sa morale au faux humanisme et à la fausse morale qui sont ceux du siècle ».
« Un groupe politique n'est un instrument d'éducation que s'il rejette par un refus radical la société dans laquelle il vit. C'est à dire, si l'idée dont il est porteur substitue son humanisme et sa morale au faux humanisme et à la fausse morale qui sont ceux du siècle ».
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