JERUSALEM (AFP) — Le Grand Rabbinat d'Israël a annulé sa participation à une réunion à Rome avec des représentants catholiques après la décision du pape de réintégrer dans l'Eglise un évêque traditionaliste qui avait nié l'existence des chambres à gaz, a indiqué jeudi un responsable.
"Les cinq représentants du Grand Rabbinat qui devaient rencontrer en mars à Rome cinq représentants du Vatican ne pourront pas participer à cette réunion dans l'état actuel des choses", a affirmé le directeur général du Grand Rabbinat, Oded Wiener. "Ce dialogue que nous avons engagé en 2000 après la visite du précédent pape Jean-Paul II ne peut se dérouler comme si de rien n'était après une telle décision annoncée pratiquement le jour où la communauté internationale commémorait le jour de la Shoah", selon lui.
"J'ai envoyé une lettre au cardinal Walter Casper, président de la Commission du Vatican chargé des relations avec les Juifs, pour expliquer notre attitude en soulignant qu'il aurait au moins fallu exiger des excuses publiques de cet évêque négationniste avant de le réintégrer", a poursuivi M. Wiener. Ce dernier a toutefois jugé "très importants" les propos tenus mercredi par le pape. "C'est un pas très important vers la résolution de cette malheureuse affaire. Mais cela n'est pas encore suffisant. Nous attendons désormais la réponse du Vatican à la lettre que j'ai envoyée au cardinal Casper".
Il n'a pas exclu que le Grand Rabbinat accepte en fin de compte de participer à la réunion à Rome si la réponse du Vatican est jugée "satisfaisante". Benoît XVI a réintégré samedi quatre évêques intégristes excommuniés il y a vingt ans, dont l'un, le Britannique Mgr Richard Williamson, a nié récemment l'existence des chambres à gaz et ramené la Shoah à "200.000 à 300.000 morts".
Cette décision ayant créé une polémique, le pape a exprimé mercredi sa "solidarité" avec les juifs et a condamné à deux reprises la négation de la Shoah à l'occasion de son audience générale hebdomadaire. Dans une interview jeudi au quotidien italien La Repubblica, le rabbin David Rosen, conseiller du Grand rabbinat d'Israël, a déclaré que la prise de distance de Benoît XVI avec les propos de l'évêque négationniste n'avait "pas mis fin complètement" au grave différend né de cette affaire.
Pour éliminer toute ambiguïté, le rabbin a estimé que Richard Williamson devrait "s'excuser" ou que sa communauté devrait exiger "des excuses publiques" pour qu'il en demeure membre.
"Les cinq représentants du Grand Rabbinat qui devaient rencontrer en mars à Rome cinq représentants du Vatican ne pourront pas participer à cette réunion dans l'état actuel des choses", a affirmé le directeur général du Grand Rabbinat, Oded Wiener. "Ce dialogue que nous avons engagé en 2000 après la visite du précédent pape Jean-Paul II ne peut se dérouler comme si de rien n'était après une telle décision annoncée pratiquement le jour où la communauté internationale commémorait le jour de la Shoah", selon lui.
"J'ai envoyé une lettre au cardinal Walter Casper, président de la Commission du Vatican chargé des relations avec les Juifs, pour expliquer notre attitude en soulignant qu'il aurait au moins fallu exiger des excuses publiques de cet évêque négationniste avant de le réintégrer", a poursuivi M. Wiener. Ce dernier a toutefois jugé "très importants" les propos tenus mercredi par le pape. "C'est un pas très important vers la résolution de cette malheureuse affaire. Mais cela n'est pas encore suffisant. Nous attendons désormais la réponse du Vatican à la lettre que j'ai envoyée au cardinal Casper".
Il n'a pas exclu que le Grand Rabbinat accepte en fin de compte de participer à la réunion à Rome si la réponse du Vatican est jugée "satisfaisante". Benoît XVI a réintégré samedi quatre évêques intégristes excommuniés il y a vingt ans, dont l'un, le Britannique Mgr Richard Williamson, a nié récemment l'existence des chambres à gaz et ramené la Shoah à "200.000 à 300.000 morts".
Cette décision ayant créé une polémique, le pape a exprimé mercredi sa "solidarité" avec les juifs et a condamné à deux reprises la négation de la Shoah à l'occasion de son audience générale hebdomadaire. Dans une interview jeudi au quotidien italien La Repubblica, le rabbin David Rosen, conseiller du Grand rabbinat d'Israël, a déclaré que la prise de distance de Benoît XVI avec les propos de l'évêque négationniste n'avait "pas mis fin complètement" au grave différend né de cette affaire.
Pour éliminer toute ambiguïté, le rabbin a estimé que Richard Williamson devrait "s'excuser" ou que sa communauté devrait exiger "des excuses publiques" pour qu'il en demeure membre.
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