« Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal : nous leur avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela peut-il les intéresser ? Notre Dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais en quoi cela les regarde-t-ils ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous leur avons pris leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ? »
David Ben Gourion
Le malaise qu'on éprouve devant notre poste de télévision vient de notre incapacité à comprendre les règles du jeu au moyen orient. Ces règles sont certainement écrites quelque part dans les cerveaux des éditorialistes de libération, du monde ou de france inter. Il n'y a qu'à écouter et regarder ces journalistes, envoyés très spéciaux, tentant de nous vendre la version d'un conflit dont les forces en présence seraient égales, entre l'une des armées les mieux équipées du monde, qui en plus est soutenue par la première puissance mondiale et entre un pays dépourvu de tout.
Depuis le début de l'intifada, les israéliens morts suite à des tirs de roquettes palestiniennes se comptent sur les doigts de la main. Autant dire qu'un israélien a plus de chance de mourir de la foudre que victime d'une roquette du Hamas. Pourtant on a fini par croire que les roquettes azedine alquassam mettaient en péril l'existence d'Israël. On croyait, nous les naïfs, qu'un homme en valait un autre. On avait tort, preuve qu'on n'avait rien compris aux règles du jeu.
Depuis le début de l'intifada, les israéliens morts suite à des tirs de roquettes palestiniennes se comptent sur les doigts de la main. Autant dire qu'un israélien a plus de chance de mourir de la foudre que victime d'une roquette du Hamas. Pourtant on a fini par croire que les roquettes azedine alquassam mettaient en péril l'existence d'Israël. On croyait, nous les naïfs, qu'un homme en valait un autre. On avait tort, preuve qu'on n'avait rien compris aux règles du jeu.
Ce sont ces règles qui font que la vie d'un soldat israélien n'a pas de prix. La vie d‘un soldat israélien justifie que 477 arabes soient assassinés et qu'une ville comme Gaza soit dévasté, sans qu'on y trouve rien à redire. voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à l'esprit lorsqu'il regarde le journal télévisé le soir, ou quand il lit son journal le matin. tout deviendra simple.
Règle numéro 1 : au proche orient, ce sont toujours les arabes qui attaquent les premiers et c'est toujours Israël qui se défend. Cela s'appelle des représailles.
Règle numéro 2 : les arabes, palestiniens ou libanais n'ont pas le droit de tuer des civils de l'autre camp. Cela s'appelle du terrorisme.
Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s'appelle de la légitime défense.
Règle numéro 4 : quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l'appellent à la retenue. Cela s'appelle la réaction de la communauté internationale.
Règle numéro 5 : les palestiniens et les libanais n'ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépassent pas trois soldats.
Règle numéro 6 : les israéliens ont le droit d'enlever autant de palestiniens qu'ils le souhaitent (environ 11000 prisonniers à ce jours dont près de 400 enfants). Il n'y a aucune limite et n'ont besoin d'apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique « terroriste ».
Règle numéro 7 : quand vous dites « Hezbollah ou Hamas », il faut toujours rajouter l'expression « soutenu par la Syrie et l'Iran ».
Règle numéro 8 : quand vous dites « Israël », il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les Etats-Unis, la FRANCE et l'Europe », car on pourrait croire qu'il s'agit d'un conflit déséquilibré.
Règle numéro 9 : ne jamais parler de « territoires occupés », ni de résolutions de l'ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l'auditeur de france info.
Règle numéro 10 : les israéliens parlent mieux le français que les arabes. C’est ce qui explique qu'on leur donne, ainsi qu'à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s'appelle de la neutralité journalistique.
Règle numéro 11 : si vous n'êtes pas d'accord avec ses règles ou si vous trouvez qu'elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c'est que vous êtes un dangereux antisémite.
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