mercredi 7 janvier 2009

Lettre ouverte à Carl Lang, chef de la Résistance

(Lettre envoyé le Mercredi 7 janvier à 7h35)
Monsieur le député,

Tout d’abord, laissez nous vous féliciter pour votre action. Depuis que les vues de l’Ennemi se sont infiltrées dans nos rangs, rien ne va plus. Nous étions nombreux à attendre qu’un des grands fidèles de la France réalise ce geste salutaire. L’histoire enseigne que ce n’est pas la personne mais la situation qui fait l’homme providentiel. Vous êtes désormais le tenant de notre résistance ! Ce qui a fait le Front National ce ne sont pas ces cadres mais le besoin auquel il a répondu. Un responsable du FNJ qui, comme beaucoup d’autre, n’ose pas encore vous soutenir au grand jour, nous a envoyé ceci : « Nous arborons la croix celtique et nous allons à la messe. Nous nous battons pour l'identité Française. Nos ancêtres sont Gaulois et Francs. Nous lisons Maurice Barrès et Charles Maurras. Nous combattons le communisme et la corruption, les mondialistes et les capitalistes. Nous sommes adhérents et militants du Front National. » C’est peut-être maladroit j’en conviens, mais ça a le mérite d’être clair ! Toute concession faite aux idées subversives implique une dérive idéologique. Vous, Carl Lang, êtes sans doute notre seule chance de faire face à une démolition interne du parti. Le FN n’est pas un mouvement comme les autres, c’est le syndicat de tous les Français. Si ces cadres préfèrent opter pour de la politique politicienne, ça les regarde, mais le peuple se doit de réagir !

Vous êtes un militant, comme l’étaient Maurice Barrès, Paul Déroulède, Jose-Antonio Primo de Rivera et tous nos grands hommes. Jamais, le nationalisme ne fut battît par des intellectuels. L’acte de penser n’est pas un métier à part entière ! Ceux qui affirment le contraire sont des faussaires de la raison. Il est donc normal qu’ils s’opposent à votre action ! L'oligarchie en place nous rejette comme la peste car nous dénonçons leurs mains sales. Vos ennemis parleront, et parlent déjà, de trahison. Mais n’est-ce pas plutôt Marine qui est venu faire campagne contre vous ? N’est-ce pas elle qui remet en cause la position du FN sur l’avortement ? Et que dire du reste… Ses réactions face à « l’affaire Dieudonné » et « l’affaire Gollnish » laissent entrevoir bien des vérités.

Il va vous falloir être pragmatique, voir les choses sous un angle des plus rationnels. Ainsi, permettez-moi ces quelques pistes de réflexion :
Front National Canal Historique – Union des patriotes – nationalistes autonomes
Votre cercle premier ne doit pas se constituer des grands représentants de « la famille des patriotes », mais des militants et cadres du Front National « Canal Historique ». Ces hommes de terrains sont l’âme véritable du combat. C’est votre second cercle qui doit se constituer des hauts dignitaires de cette « famille », L’union des patriotes, la grande et seule réconciliation qui soit, doit se faire. Elle était impossible lorsque les diviseurs tenaient le haut du pavé. La bannière unique de notre camp, c’est vous désormais. Fait inédit en France jusqu’à ce jour, doit s’aménager aux marges de ce rassemblement, la masse des nationalistes autonomes. Ces patriotes indépendants de toute structure, véritable prolétariat de la cause nationale, doivent être encadrés. Ils doivent être financés, aidés matériellement et formés. C’est au grand rassemblement national de veiller à leur structuration.
Commissions de réflexion – médias nationaux – implantation régional, départemental, communal – zones autonomes – jeunesse militante
Les Français doivent savoir que vous êtes à la tête d’un parti capable de gérer le pouvoir. Vous devez leur inspirer cette confiance. Pour se faire, il est vital de réaliser des commissions d’enquêtes et de réflexions sur tous les sujets auquel le parti doit faire face. Elles doivent se réunir en un véritable think-tank de la nation. C’est lui qui va constituer un programme aux reins solides. Il doit être capable de réaliser continuellement des propositions de politique publique. Nous connaissons ceux qui doivent le constituer. Ces hommes se trouvent déjà parmi les rangs nationaux. Je pourrais citer Pierre Hillard pour la géopolitique, Jean Roux pour la fiscalité, André Gandillon pour l’économie... Ce staff vous l’avez, il vous suffit de le rassembler. Il est ensuite nécessaire de vous réacquérir les médias alternatifs dits « nationaux ». Ces derniers sont divisés par des intérêts privés. Ils doivent redevenir notre bien commun. Ce nouveau Front de tous les Français doit posséder, à plus ou moins long terme, un local associatif par région, département, puis commune. Il faut, si notre patrie veut survivre, des terrains autonomes où le Français puisse s’épanouir librement. Comment est-il possible que ce pays possède des zones de non-droits mais aucun espace dédié à la liberté de penser ? De nos jours, les militants se divisent en deux groupes : les jeunes… et les moins jeunes ! Ces derniers ont un métier, une stabilité et un réseau d’influence que ne possèdent pas les premiers. C’est à eux que revient la tache de s’organiser en réseau structurel. C’est par la que commence la véritable action caritative. Tel militant n’a pas de travail ? Le parti doit être capable de lui fournir. Tel autre cherche un appartement ? Le parti doit l’y aider. Plus qu’une représentation électorale, votre rassemblement doit devenir un foyer pour ne pas dire la France elle-même ! Pour finir, il revient aux jeunes militants d’être sur le terrain pour diffuser votre matériel, à cela une règle : la formation !
L’Europe des nationaux-démocrates

Les dérives idéologiques sont de plus en plus latentes et il devient difficile d’exprimer les vraies idées nationales au sein de notre propre camp. Il faut, dans un souci commun de défense de nos intérêts, constituer une véritable Europe des nations. Comme dirait Pierre Sidos : « l’Europe de ceux qui ne veulent pas d’Europe ». Les nationalistes de ce continent doivent s’unir pour faire face à des dangers similaires. Prônons, dans l’intérêt de nos idées, un axe France-Allemagne-Suède. Ces deux derniers pays sont constitués d’une mouvance nationale des plus indépendantes et des plus libres de toute l’Europe occidentale. Ils sont les plus à même de nous apprendre des méthodes militantes que nous n’appliquons pas encore. Celui qui gagne en politique ce n’est pas seulement celui qui tient un quart d’heure de plus que les autres, c’est aussi celui qui a toujours une idée d’avance sur son temps !
En conclusion : la rénovation culturelle

J’espère que vous aurez pris le temps nécessaire à l’analyse de cette lettre. Elle n’a pas été écrite au hasard. Elle n’est pas non plus vide de sens. Comme le disait Maurice Bardèche : « Un groupe politique n'est un instrument d'éducation que s'il rejette par un refus radical la société dans laquelle il vit. C'est à dire, si l'idée dont il est porteur substitue son humanisme et sa morale au faux humanisme et à la fausse morale qui sont ceux du siècle ». Le nationaliste est un homme libre, c’est à lui que revient le devoir de libérer les consciences. Il est national parce que sa terre le rattache à ces ancêtres et à une conception naturelle de la vie. Il est social parce qu’une société ne se construit réellement que sur les bases de la solidarité. Ne vous voyez pas comme le dirigeant d’un parti, mais comme un chef, celui de la résistance et de la rénovation culturelle. « La vie est courte, elle est trop courte… Alors désobéissons le plus vite possible ! » (Dieudonné)

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l'expression de notre haute considération.

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