Qu'est-ce que la Révolution nationale ?

La doctrine marxiste est fausse. Les techniques marxistes sont erronées. Les dirigeants marx-istes sont des traîtres ! Ils le savent tous, les travailleurs, les petits industriels, les paysans, les espagnols, défavorisés et touchés par l'exploitation et l'injustice, ils le savent tous. Le marxiste étranger, lui, ne le sait pas, il ne veut pas et ne peut pas faire la révolution.

Citons l’Octobre rouge pour exemple : ce fut un échec, une trahison, un crime ! Les masses les plus laborieuses ne peuvent pas faire confiances aux marxistes, qui escamotent les victoires du peuple et qui sont ennemis de notre patrie, l’Espagne ! Nul ne doit perdre l'espoir, ni celui qui a faim et qui se trouve dans la misère, ni le chômeur, ni l'industriel ruiné, ni le sans-abri, ni la jeunesse, ni l'espagnol avec sa ferveur et son ambition nationale !

Tel est notre responsabilité, notre mission de jeunes nationaux-syndicalistes : édifier et rendre possible la véritable révolution, convertir la nation en révolution, pour le peuple, l’empire et la grandeur de nos ancêtres. Intégrer, faire participer toutes les classes à la Patrie. De sorte qu’elle devienne vraiment révolutionnaire, c’est-à-dire socialement juste, ambitieuse, dynamique et solide ! Mais pas d’ambition, de force ou de vigueur pour la Patrie, sans contrôle de sa propre destinée. Ceux qui doivent représenter l’Etat, ce sont les plus énergiques, les plus capables, les hommes les plus précieux.

Ainsi, le national-syndicalisme cherche une mobilisation populaire, où se distingueront les plus valeureux et les plus forts, c'est-à-dire, les vrais dirigeants de ce pays, une hiérarchie et une vision du monde acceptée par l’ensemble du peuple.

Ramiro Ledesma Ramos, La Patrie Libre, 16/02/1935