La présidente du Medef Laurence Parisot a proposé jeudi aux organisations syndicales d'entamer une "délibération sociale", moins formelle qu'une négociation, sur une nouvelle modernisation du marché du travail, qui pourrait inclure une réforme du droit de licenciement.
Mme Parisot, qui s'exprimait devant la presse avant l'assemblée générale du Medef au théâtre Mogador à Paris, a aussi proposé une autre délibération sociale sur la modernisation du paritarisme patronat-syndicats. La discussion sur le marché du travail peut inclure "la question du licenciement économique mais cela ne se réduira certainement pas à ça, si les organisations syndicales acceptent cette délibération", a-t-elle précisé, en réponse à une question.
"Je propose aux organisations syndicales l'organisation de deux délibérations sociales, méthode proposée il y a un peu plus de deux ans et qui a porté ses fruits. Cela permet, sans engagement de part et d'autre, d'avoir une réflexion partagée et si possible un diagnostic commun, de hiérarchiser les problèmes et de se dire oui ou non nous sommes prêts à négocier", a-t-elle dit.
La première viserait à "poursuivre le travail engagé lors de la délibération sociale et l'accord sur la modernisation du marché du travail", à "trouver des améliorations pour sécuriser les choses pour l'entreprise et le salarié". Dans son discours de clôture, Mme Parisot n'a pas prononcé le mot de "licenciement" mais jugé que "la période" imposait d'"aller plus loin" dans la "réforme structurelle du marché du travail".
"Il s'agit d'améliorer la réactivité des entreprises pour faire face aux incertitudes incroyablement nombreuses", "tout en approfondissant, en poursuivant la (...) sécurisation des parcours professionnels des salariés", selon elle. Sur le paritarisme, Mme Parisot a estimé que la réforme de la représentativité, promulguée l'été dernier, "n'était qu'une première étape".
"Il s'agit là encore d'apporter de la transparence et de doter le paritarisme de méthodes de gouvernance modernes", selon son discours final. Devant la presse, elle a précisé que les débats devraient porter "sur ce qui doit relever ou pas du rôle des partenaires sociaux, sur le fonctionnement" du paritarisme : gouvernance, financement, modalités de contrôle, méthodes de gestion. Pour le calendrier, elle a noté que "dans une situation d'extrême urgence, l'important est que nous soyons capables de continuer à mener un travail de fond avec les organisations syndicales, qui prendra le temps qu'il faudra mais avec la réactivité nécessaire face à une problématique qui surgirait".
En 2009, le Medef compte "travailler à la mise en oeuvre des nombreux accords conclus en 2008" et "sur l'agenda social, ne pas chercher l'impossible, mais néanmoins utiliser le concept de délibération sociale", a résumé Mme Parisot en clôture.
Mme Parisot, qui s'exprimait devant la presse avant l'assemblée générale du Medef au théâtre Mogador à Paris, a aussi proposé une autre délibération sociale sur la modernisation du paritarisme patronat-syndicats. La discussion sur le marché du travail peut inclure "la question du licenciement économique mais cela ne se réduira certainement pas à ça, si les organisations syndicales acceptent cette délibération", a-t-elle précisé, en réponse à une question.
"Je propose aux organisations syndicales l'organisation de deux délibérations sociales, méthode proposée il y a un peu plus de deux ans et qui a porté ses fruits. Cela permet, sans engagement de part et d'autre, d'avoir une réflexion partagée et si possible un diagnostic commun, de hiérarchiser les problèmes et de se dire oui ou non nous sommes prêts à négocier", a-t-elle dit.
La première viserait à "poursuivre le travail engagé lors de la délibération sociale et l'accord sur la modernisation du marché du travail", à "trouver des améliorations pour sécuriser les choses pour l'entreprise et le salarié". Dans son discours de clôture, Mme Parisot n'a pas prononcé le mot de "licenciement" mais jugé que "la période" imposait d'"aller plus loin" dans la "réforme structurelle du marché du travail".
"Il s'agit d'améliorer la réactivité des entreprises pour faire face aux incertitudes incroyablement nombreuses", "tout en approfondissant, en poursuivant la (...) sécurisation des parcours professionnels des salariés", selon elle. Sur le paritarisme, Mme Parisot a estimé que la réforme de la représentativité, promulguée l'été dernier, "n'était qu'une première étape".
"Il s'agit là encore d'apporter de la transparence et de doter le paritarisme de méthodes de gouvernance modernes", selon son discours final. Devant la presse, elle a précisé que les débats devraient porter "sur ce qui doit relever ou pas du rôle des partenaires sociaux, sur le fonctionnement" du paritarisme : gouvernance, financement, modalités de contrôle, méthodes de gestion. Pour le calendrier, elle a noté que "dans une situation d'extrême urgence, l'important est que nous soyons capables de continuer à mener un travail de fond avec les organisations syndicales, qui prendra le temps qu'il faudra mais avec la réactivité nécessaire face à une problématique qui surgirait".
En 2009, le Medef compte "travailler à la mise en oeuvre des nombreux accords conclus en 2008" et "sur l'agenda social, ne pas chercher l'impossible, mais néanmoins utiliser le concept de délibération sociale", a résumé Mme Parisot en clôture.
Source : AFP via Jean-Marie Lebraud
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