Etrange constatation que celle-ci: lors du Forum de Davos, le Président de l’Etat d’Israël a été publiquement offensé par le Premier ministre turc, devant toutes les caméras du monde, sans réagir. Ou plutôt si, il a appelé Recep Erdogan le lendemain pour lui assurer que “les relations entre Israël et la Turquie ne seront pas altérées par cet incident”! Contrairement aux officiels israéliens qui font le gros dos, le judaicité américaine a très mal pris les différentes accusations malveillantes et grossières à l’égard de l’Etat d’Israël proférées par le Premier ministre turc. Cela rappelle étrangement l’affaire A-Dura, où le français Philippe Karsenty s’est battu durant des années pour rétablir le bon droit d’Israël, alors qu’il n’a reçu que très peu de soutien – quand ce n’était pas du dédain - de la part des services du ministère israélien des Affaires Etrangères.
Pourtant, le climat de haine antisémite provoqué dans la rue turque par ces déclarations auraient du constituer un signal d’alarme pour Israël et entraîner une réaction ferme de la part de son gouvernement.
Une fois de plus, la réaction attendue émane du judaïsme de diaspora, et en l’occurence des organisations juives américaines, qui estiment “qu’Ankara a commis une grossière erreur en se positionnant de la sorte lors de l’Opération de Tsahal”.
Le Directeur Excecutif de la puissante AJC (Américan Jewish Committee), David Harris, a écrit une “Lettre ouverte à Erdogan”, dans laquelle il se présente comme un “ami déçu de la Turquie”. Dans une première partie dans laquelle il loue la Turquie pour son attitude jadis bienveillante envers les Juifs, où il rappelle l’engagement turc pour la démocratie et l’aide obtenue de la part d’Israël à chaque fois que le Turquie en a eu besoin. Harris, qui lutte sur tous les fronts contre les manifestations d’antisémitisme, accuse Erdogan “d’attaque vicieuse contre Israël, et déconnectée de la réalité”. Il “s’inquiète de ce que cela soit venu du sommet de la hiérarchie de l’Etat” et entreprend de détruire une à une les accusations mensongères proférées par Erdogan.
Mais surtout, et c’est l’essentiel, Harris fait allusion à deux domaines dans lesquels la Turquie est sensible et où elle risque de perdre beaucoup suite à ces attaques en régle contre Israël: l’Europe et la question arménienne. La Turquie, qui veut à tout prix entrer dans l’Europe politique et économique, a assurément fait un pas en arrière en se montrant plus proche des préocupations des terroristes islamiques que de son allié stratégique Israël. La question arménienne est également très épineuse pour le régime d’Ankara, car le lobby juif américain était jusqu’à aujourd’hui un allié important de la Turquie pour éviter que le Congrès ne décide officiellement que le massacre de 1 million et demi d’Arméniens par les Turcs durant la Première Guerre Mondiale soit défini comme “génocide”. Partagés jusqu’à présent entre l’exigence ethique face au peuple arménien et l’alliance stratégique avec la Turquie, le Congrès américain et les organisations juives penchaient davantage pour la deuxième option. Mais avec cette volta-face turque, le lobby juif et ses nombreux amis au Congrès pourraient bien reconsidérer leur position la prochaine fois que ce sujet sera à nouveau à l’ordre du jour.
Pourtant, le climat de haine antisémite provoqué dans la rue turque par ces déclarations auraient du constituer un signal d’alarme pour Israël et entraîner une réaction ferme de la part de son gouvernement.
Une fois de plus, la réaction attendue émane du judaïsme de diaspora, et en l’occurence des organisations juives américaines, qui estiment “qu’Ankara a commis une grossière erreur en se positionnant de la sorte lors de l’Opération de Tsahal”.
Le Directeur Excecutif de la puissante AJC (Américan Jewish Committee), David Harris, a écrit une “Lettre ouverte à Erdogan”, dans laquelle il se présente comme un “ami déçu de la Turquie”. Dans une première partie dans laquelle il loue la Turquie pour son attitude jadis bienveillante envers les Juifs, où il rappelle l’engagement turc pour la démocratie et l’aide obtenue de la part d’Israël à chaque fois que le Turquie en a eu besoin. Harris, qui lutte sur tous les fronts contre les manifestations d’antisémitisme, accuse Erdogan “d’attaque vicieuse contre Israël, et déconnectée de la réalité”. Il “s’inquiète de ce que cela soit venu du sommet de la hiérarchie de l’Etat” et entreprend de détruire une à une les accusations mensongères proférées par Erdogan.
Mais surtout, et c’est l’essentiel, Harris fait allusion à deux domaines dans lesquels la Turquie est sensible et où elle risque de perdre beaucoup suite à ces attaques en régle contre Israël: l’Europe et la question arménienne. La Turquie, qui veut à tout prix entrer dans l’Europe politique et économique, a assurément fait un pas en arrière en se montrant plus proche des préocupations des terroristes islamiques que de son allié stratégique Israël. La question arménienne est également très épineuse pour le régime d’Ankara, car le lobby juif américain était jusqu’à aujourd’hui un allié important de la Turquie pour éviter que le Congrès ne décide officiellement que le massacre de 1 million et demi d’Arméniens par les Turcs durant la Première Guerre Mondiale soit défini comme “génocide”. Partagés jusqu’à présent entre l’exigence ethique face au peuple arménien et l’alliance stratégique avec la Turquie, le Congrès américain et les organisations juives penchaient davantage pour la deuxième option. Mais avec cette volta-face turque, le lobby juif et ses nombreux amis au Congrès pourraient bien reconsidérer leur position la prochaine fois que ce sujet sera à nouveau à l’ordre du jour.
Source : Shraga Blum pour Arouts7
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