"L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu'il renonce aux illusions sur sa situation, c'est exiger qu'il renonce à une situation qui a besoin d'illusions. La critique de la religion est donc en germe la critique de cette vallée de larmes dont la religion est le halo."
Karl Marx dans Introduction à la critique de la philosophie du Droit de son ami Hegel
Attention, les textes qui suivent ne sont pas une blague et ne sont que quelques passages de textes blasphématoires écrient par Marx durant sa vie, y compris à l'époque où il se déclarait de confession catholique. Dans sa prime jeunesse Marx était chrétien, par opposition à la religion de sa famille dont le nom fut porté par d'illustres rabbins. Sa foi se transforma en haine de l'élément Divin. Les lignes que vous allez lire révélent surtout une folie qui s'empara de lui. Elles expliquent bien des choses sur ce personnage controversé. Ces textes sont principalement disponibles en anglais et en allemand, les traductions en langue française se font rares, on peut toutefois en glaner quelques passages dans diverses biographies :
Invocation d'un désespéré
"Ainsi un dieu m'a arraché "mon tout"
Dans les malédictions et dans les coups du sort.
Tous ses mondes se sont évanouis
Sans espoir de retour,
Et il ne me reste plus désormais que la vengeance.
Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs,
Son sommet sera glacial et gigantesque,
Il aura pour rempart la terreur de la superstition,
Pour maréchal, la plus sombre agonie.
Quiconque porte vers ce trône un regard sain,
Le détournera, pâle et muet comme la mort
Tombé entre les griffes d'une mortalité aveugle et frissonnante.
Puisse son bonheur creuser sa tombe !."
Invocation d'un désespéré
"Ainsi un dieu m'a arraché "mon tout"
Dans les malédictions et dans les coups du sort.
Tous ses mondes se sont évanouis
Sans espoir de retour,
Et il ne me reste plus désormais que la vengeance.
Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs,
Son sommet sera glacial et gigantesque,
Il aura pour rempart la terreur de la superstition,
Pour maréchal, la plus sombre agonie.
Quiconque porte vers ce trône un regard sain,
Le détournera, pâle et muet comme la mort
Tombé entre les griffes d'une mortalité aveugle et frissonnante.
Puisse son bonheur creuser sa tombe !."
Karl Marx, Morceaux choisis, Vol. 1 - International Publisher, 1974
Pour celui qui connaît bien la religion, il reconnaîtra la référence à Isaïe 14:13 dans lequel Lucifer dit : "J'escaladerai les cieux ; plus haut que les étoiles de Dieu j'érigerai mon trône"
Le ménestrel
"Les vapeurs infernales me montent au cerveau
Et le remplissent jusqu'à ce que je devienne fou
Et que mon coeur soit complètement changé.
Regarde cette épée :
Le Prince des ténèbres me l'a vendue."
Oulanem (inversion blashpématoire d'Emmanuel)
"Il bat la mesure et donne le signal,
De plus en plus hardiment, je joue la danse de la mort.
Et ils sont aussi Oulanem, Oulanem.
Ce nom résonne comme la mort,
Puis se prolonger jusqu'à s'éteindre misérablement.
Arrêtez ! Je tiens ! Il s'élève maintenant de mon esprit,
Clair comme l'air, aussi consistant que mes propres os.
Mais j'ai le pouvoir, avec mes bras,
De vous écraser et de vous broyez (vous=l'humanité)
Avec la force d'un ouragan,
Tandis que pour nous deux l'abîme s'ouvre béant dans les ténèbres.
Vous allez y sombrer jusqu'au fond,
Je vous y suivrai en riant,
Vous sussurant à l'oreille :
"Descendez, venez à moi, mon ami !""
"Perdu. Perdu. Mon heure est venue.
L'horloge du temps s'est arrêtée,
La maison pygmée s'est effondrée.
Bientôt je proférerai sur l'humanité
D'horribles malédictions."
La vierge pâle
"Ainsi j'ai perdu le ciel,
Je le sais très bien.
Mon âme naguère fidèle à Dieu
A été marquée pour l'enfer."
Le ménestrel
"Les vapeurs infernales me montent au cerveau
Et le remplissent jusqu'à ce que je devienne fou
Et que mon coeur soit complètement changé.
Regarde cette épée :
Le Prince des ténèbres me l'a vendue."
Oulanem (inversion blashpématoire d'Emmanuel)
"Il bat la mesure et donne le signal,
De plus en plus hardiment, je joue la danse de la mort.
Et ils sont aussi Oulanem, Oulanem.
Ce nom résonne comme la mort,
Puis se prolonger jusqu'à s'éteindre misérablement.
Arrêtez ! Je tiens ! Il s'élève maintenant de mon esprit,
Clair comme l'air, aussi consistant que mes propres os.
Mais j'ai le pouvoir, avec mes bras,
De vous écraser et de vous broyez (vous=l'humanité)
Avec la force d'un ouragan,
Tandis que pour nous deux l'abîme s'ouvre béant dans les ténèbres.
Vous allez y sombrer jusqu'au fond,
Je vous y suivrai en riant,
Vous sussurant à l'oreille :
"Descendez, venez à moi, mon ami !""
"Perdu. Perdu. Mon heure est venue.
L'horloge du temps s'est arrêtée,
La maison pygmée s'est effondrée.
Bientôt je proférerai sur l'humanité
D'horribles malédictions."
La vierge pâle
"Ainsi j'ai perdu le ciel,
Je le sais très bien.
Mon âme naguère fidèle à Dieu
A été marquée pour l'enfer."
Karl Marx
"Ces histoires interminables étaient, selon toute probabilité, une autobiographie... Marx avait la vision du monde propre à Satan ; il en avait aussi la malignité D'ailleurs il semble parfois être conscient de faire l'oeuvre du mal."
Robert Payne dans Marx (Ed. Simon and Schuster, 1968)
Orgueil humain
"Dédaigneusement je jetterai mon gant
A la face du monde
Et verrai s'effondrer ce géant pygmée
dont la chute n'éteindra pas mon ardeur.
Puis comme un dieu victorieux j'irai au hasard
Parmi les ruines du monde
Et, donnant à mes paroles puissance d'action,
Je me sentirai l'égal du Créateur."
"Dédaigneusement je jetterai mon gant
A la face du monde
Et verrai s'effondrer ce géant pygmée
dont la chute n'éteindra pas mon ardeur.
Puis comme un dieu victorieux j'irai au hasard
Parmi les ruines du monde
Et, donnant à mes paroles puissance d'action,
Je me sentirai l'égal du Créateur."
Traduction de Mac Lellan dans Marx before marxism (Ed. Mac millan)
Eleanor Marx, la fille favorite de Karl fut l'épouse de Edward Aveling. Il était l'un des membres les plus importants du mouvement théosophique et tenait des conférences sur des sujets tels que "la perversité de Dieu" ou "le droit au blasphème". Pour juger de sa vision des choses :
"Vers toi mes vers effrénés et audacieux
Monteront, ô Satan, roi du banquet.
Foin de tes aspersions, ô prêtre, et de tes psalmodies,
Car jamais, ô prêtre, Satan ne se tiendra derrière toi.
Ton souffle, ô Satan, inspire mes vers
Quand tu tréfonds de moi-même je défie les dieux.
A bas pontifes rois, à bas rois inhumains ;
Tien est l'éclair qui fait trembler les esprits.
Ô âme qui erres loin de la voie droite,
Satan est miséricordieux. Vois Héloïse.
Telle la trombe qui étend ses ailes,
Il passe ô peuple, Satan le grand !
Salut grand défenseur de la raison !
Vers toi monteront l'encens sacré et les voeux :
Tu as détroné le dieu du prêtre."
Poème d'un membre de la société théosophique cité par F. Tatford dans The Prince of darkness
"La seule façon de les réveiller (les Allemands) est de les rouer de coups."
Marx cité par Weitling
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire