Silencieux depuis plusieurs semaines, sur la crise qui mine le Front national, Jean-Marie Le Pen donne dans une interview à paraitre dans le Figaro son appréciation de celle-ci. Droit dans ses bottes, le président du FN se livre à la même analyse que lors de l’annonce de la dissidence de Carl Lang : "un conflit de gamelle". Ignorant les multiples défections de cadres et de militants qui ne sont pas concernés, au premier chef, par les élections européennes. Les départs "sont des rides sur l’océan", dit-il. "Je vois les choses de loin, avec une certaine décontraction, que donne l’expérience des hommes…", semblant ainsi accréditer la thèse des dissidents, d’un Le Pen "retiré sur la colline de Montretout, ayant déjà passé la main à sa fille".
"Les jeux sont faits, Le Pen a décidé que Marine lui succéderait et peu importe le reste.", "Une dernière élection, une présidence d’honneur, de toute façon il ne contrôle plus rien, il sauve les apparences." Les propos des "partants" sont sans illusions mais aussi sans animosités, pour beaucoup d’entre eux Le Pen reste " Le Président".
Le Pen lui prédit "une disparition dans l’anonymat" pour "les traitres", avant de philosopher, "Quand la tempête souffle, les branches mortes tombent, les troncs trop faibles plient et sont déracinés. C’est la vie de la nature". Un cadre confie en soupirant "quand, il y a trop de branches mortes, c’est peut être que le tronc commence à pourrir."
"Le Président" ne l’entend pas, il est déjà remonté sur sa colline.
"Les jeux sont faits, Le Pen a décidé que Marine lui succéderait et peu importe le reste.", "Une dernière élection, une présidence d’honneur, de toute façon il ne contrôle plus rien, il sauve les apparences." Les propos des "partants" sont sans illusions mais aussi sans animosités, pour beaucoup d’entre eux Le Pen reste " Le Président".
Le Pen lui prédit "une disparition dans l’anonymat" pour "les traitres", avant de philosopher, "Quand la tempête souffle, les branches mortes tombent, les troncs trop faibles plient et sont déracinés. C’est la vie de la nature". Un cadre confie en soupirant "quand, il y a trop de branches mortes, c’est peut être que le tronc commence à pourrir."
"Le Président" ne l’entend pas, il est déjà remonté sur sa colline.
Source : Le Nouveau NH
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