"Des emplois britanniques pour les Britanniques" "Il est temps de faire à nouveau grève" BNP (British National Parti). "Quand nous le disons, nous le faisons" :
Des centaines d'employés temporaires de sites énergétiques ont continué à faire grève lundi à travers tout le Royaume-Uni, pour protester contre l'emploi de travailleurs étrangers, malgré l'appel du gouvernement et de l'opposition à cesser le mouvement. Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Peter Mandelson, a indiqué lundi devant le Parlement que la production n'était pas perturbée. Plusieurs nouveaux sites ont imité lundi la vingtaine d'autres entrés dans l'action vendredi, dont les employés intérimaires de deux centrales nucléaires, Sellafield et Heysham, dans le nord-ouest.
Les syndicats ont appelé leurs membres du secteur du bâtiment à se joindre au mouvement, destiné à l'origine à protester contre l'emploi par un sous-traitant italien de Total de plusieurs centaines d'Italiens et de Portugais sur un projet d'extension de la centrale de Lindsey (est de l'Angleterre), troisième raffinerie du pays où Total emploie déjà 550 personnes et entre 200 et 1.000 intérimaires. Les grévistes estiment qu'ils auraient pu être tout aussi qualifiés pour ce travail. Les dirigeants de Total et des représentants des syndicats et du sous-traitant devaient se rencontrer dans la journée, autour d'un médiateur.
Le Premier ministre Gordon Brown a qualifié de "contre-productives" ces grèves, tout en disant "comprendre l'inquiétude des gens quant à leur emploi". Le ministre du Commerce, Peter Mandelson, a insisté sur le fait que Total s'était publiquement engagé à ne faire aucune discrimination contre les travailleurs britanniques. Il a estimé que "cela devrait rassurer les gens et faire cesser ces grèves non officielles". Il a promis cependant que le gouvernement ferait appliquer la loi s'il s'avérait que celle-ci avait été bafouée. Mais il a rappelé aussi devant le Parlement que "300.000 entreprises britanniques travaillaient en Europe hors du Royaume-Uni" et il a défendu les règles économiques d'échange en vigueur dans l'Union européenne, indiquant qu'il était "important de respecter et de garantir" ce principe.
Le ministre du Commerce du gouvernement fantôme conservateur, Kenneth Clarke, a lui aussi indiqué "comprendre que les gens soient anxieux pour leur travail". "Mais je ne pense pas que ce soit la meilleure façon de le démontrer", a-t-il dit. Alstom, qui emploie également des ouvriers au Royaume-Uni, s'est défendu comme Total de toute discrimination envers les ouvriers britanniques. Le syndicat Unite, derrière ce mouvement, a estimé que le gouvernement "ne comprenait pas les problèmes fondamentaux dans cette affaire". "Il ne s'agit pas des ouvriers d'autres pays européens travaillant au Royaume-Uni ou de sous-traitants étrangers obtenant des contrats au Royaume-Uni, mais d'employeurs qui empêchent les travailleurs britanniques de postuler même à ces contrats", a-t-il indiqué.
Le Fonds monétaire international (FMI) a prédit le mois dernier que le Royaume-Uni connaîtrait la pire contraction (-2,8%) du PIB de tous les grands pays industrialisés en 2009.
Des centaines d'employés temporaires de sites énergétiques ont continué à faire grève lundi à travers tout le Royaume-Uni, pour protester contre l'emploi de travailleurs étrangers, malgré l'appel du gouvernement et de l'opposition à cesser le mouvement. Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Peter Mandelson, a indiqué lundi devant le Parlement que la production n'était pas perturbée. Plusieurs nouveaux sites ont imité lundi la vingtaine d'autres entrés dans l'action vendredi, dont les employés intérimaires de deux centrales nucléaires, Sellafield et Heysham, dans le nord-ouest.
Les syndicats ont appelé leurs membres du secteur du bâtiment à se joindre au mouvement, destiné à l'origine à protester contre l'emploi par un sous-traitant italien de Total de plusieurs centaines d'Italiens et de Portugais sur un projet d'extension de la centrale de Lindsey (est de l'Angleterre), troisième raffinerie du pays où Total emploie déjà 550 personnes et entre 200 et 1.000 intérimaires. Les grévistes estiment qu'ils auraient pu être tout aussi qualifiés pour ce travail. Les dirigeants de Total et des représentants des syndicats et du sous-traitant devaient se rencontrer dans la journée, autour d'un médiateur.
Le Premier ministre Gordon Brown a qualifié de "contre-productives" ces grèves, tout en disant "comprendre l'inquiétude des gens quant à leur emploi". Le ministre du Commerce, Peter Mandelson, a insisté sur le fait que Total s'était publiquement engagé à ne faire aucune discrimination contre les travailleurs britanniques. Il a estimé que "cela devrait rassurer les gens et faire cesser ces grèves non officielles". Il a promis cependant que le gouvernement ferait appliquer la loi s'il s'avérait que celle-ci avait été bafouée. Mais il a rappelé aussi devant le Parlement que "300.000 entreprises britanniques travaillaient en Europe hors du Royaume-Uni" et il a défendu les règles économiques d'échange en vigueur dans l'Union européenne, indiquant qu'il était "important de respecter et de garantir" ce principe.
Le ministre du Commerce du gouvernement fantôme conservateur, Kenneth Clarke, a lui aussi indiqué "comprendre que les gens soient anxieux pour leur travail". "Mais je ne pense pas que ce soit la meilleure façon de le démontrer", a-t-il dit. Alstom, qui emploie également des ouvriers au Royaume-Uni, s'est défendu comme Total de toute discrimination envers les ouvriers britanniques. Le syndicat Unite, derrière ce mouvement, a estimé que le gouvernement "ne comprenait pas les problèmes fondamentaux dans cette affaire". "Il ne s'agit pas des ouvriers d'autres pays européens travaillant au Royaume-Uni ou de sous-traitants étrangers obtenant des contrats au Royaume-Uni, mais d'employeurs qui empêchent les travailleurs britanniques de postuler même à ces contrats", a-t-il indiqué.
Le Fonds monétaire international (FMI) a prédit le mois dernier que le Royaume-Uni connaîtrait la pire contraction (-2,8%) du PIB de tous les grands pays industrialisés en 2009.
AFP, Lundi 2 février, 16h59
Source : Lionel Baland
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire