Christian Vanneste est un homme politique aux préjugés douteux. On le connait pour avoir été condamné puis curieusement blanchi après avoir affirmer que "L'homosexualité est dangeureuse, elle est inférieure à l'hétérosexualité." Il a également été l'auteur du très controversé amendement sur le "rôle positif" de la colonisation en février 2005.Ce député a donc signé la proposition de loi initiée par Lionnel Luca visant à instaurer "une journée nationale d'hommage aux victimes des régimes communistes en Europe de 1945 à 1989". En novembre 2007 une même loi avait été signée par une quarentaine de députés mais n'avait pas été suivie d'effet. Dans le contexte de crise financière où le système capitaliste est fortement remis en cause, on peut se demander si la réédition de cette loi n'arrive pas à point nommé pour défendre le régime phare de la Droite.
Du côté du Parti communiste français, même si le porte parole "reconnait les crimes commis par le passé", on se méfie des tentatives d'instrumentalisation politique. Pour Frédéric Genevée, responsable des questions de mémoire au Parti communiste, les parlementaires de droite s'inscrivent "dans une logique de criminalisation du communisme": "Je crois que ces députés visent la doctrine politique au delà de tout hommage"
En effet la question est de savoir si cette proposition de loi parle des régimes dérivés du communisme ou bien de l'idéologie en soi. Il semble que pour Christian Vanneste, interrogé pas le JDD.fr, les deux soient indissociables : "Le plus grand adversaire de la démocratie, c'est le totalitarisme, qui dans l'Histoire a pris deux visages : le nazisme et le marxisme-léninisme" "Il y a déjà une journée d'hommage: le 8 mai. Or le marxisme a fait plus de morts et sévi sur une plus grande partie de la planète"
Le député du Nord vise tout particulièremenr le NPA (Nouveau parti anticapitaliste) d'Olivier Besancenot : "Il y a dans l'atmosphère des relents de communisme", "Derrière la bouille sympathique du facteur, il y a une idéologie néfaste et criminelle" "Soyons clair ; à part la France, il n'y a plus un seul pays en Europe où on trouve un parti qui se réclame du communisme. Ils ont tous pris conscience que ce mot correspondait à un crime politique perpétré à une échelle jamais atteinte dans l'Histoire"
Mais peut-on parler de victimes du capitalisme ?
"Ah mais ça n'a rien à voir", répond Mr Vanneste. "D'accord les gens souffrent, mais il n'y a pas de volonté délibérée du pouvoir de les faire souffrir (...) Même si, c'est vrai, il y a des gens à la moralité douteuse, ce ne sont pas des assassins. Le capitalisme ne précipite pas vers la mort des milliers de personnes" Quand à la Chine le député UMP reste plus mesuré... En effet les relations commerciales franco-chinoises sont excellentes...
Du côté du Parti communiste français, même si le porte parole "reconnait les crimes commis par le passé", on se méfie des tentatives d'instrumentalisation politique. Pour Frédéric Genevée, responsable des questions de mémoire au Parti communiste, les parlementaires de droite s'inscrivent "dans une logique de criminalisation du communisme": "Je crois que ces députés visent la doctrine politique au delà de tout hommage"
En effet la question est de savoir si cette proposition de loi parle des régimes dérivés du communisme ou bien de l'idéologie en soi. Il semble que pour Christian Vanneste, interrogé pas le JDD.fr, les deux soient indissociables : "Le plus grand adversaire de la démocratie, c'est le totalitarisme, qui dans l'Histoire a pris deux visages : le nazisme et le marxisme-léninisme" "Il y a déjà une journée d'hommage: le 8 mai. Or le marxisme a fait plus de morts et sévi sur une plus grande partie de la planète"
Le député du Nord vise tout particulièremenr le NPA (Nouveau parti anticapitaliste) d'Olivier Besancenot : "Il y a dans l'atmosphère des relents de communisme", "Derrière la bouille sympathique du facteur, il y a une idéologie néfaste et criminelle" "Soyons clair ; à part la France, il n'y a plus un seul pays en Europe où on trouve un parti qui se réclame du communisme. Ils ont tous pris conscience que ce mot correspondait à un crime politique perpétré à une échelle jamais atteinte dans l'Histoire"
Mais peut-on parler de victimes du capitalisme ?
"Ah mais ça n'a rien à voir", répond Mr Vanneste. "D'accord les gens souffrent, mais il n'y a pas de volonté délibérée du pouvoir de les faire souffrir (...) Même si, c'est vrai, il y a des gens à la moralité douteuse, ce ne sont pas des assassins. Le capitalisme ne précipite pas vers la mort des milliers de personnes" Quand à la Chine le député UMP reste plus mesuré... En effet les relations commerciales franco-chinoises sont excellentes...
Via : Jean-Marie Lebraud
ndlr : Pourquoi a-t-on l'étrange impression que nos humoristes sont devenus moins drôles que nos politiques ?!
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