dimanche 8 février 2009
Pourquoi nous arrêtons ce blog : Les nationalistes reprennent leur indépendance.
jusqu'où va la corruption de notre société...
Appel à la reconnaissance de la
Pédophilie d’État
Il y a à peine vingt ans, il était difficile de concevoir l’existence de la pédophilie. L’association Le Bouclier dirigé par Bernard Valadon, aujourd’hui disparu, avait alors réalisé un formidable travail d’information. Il était impensable, à l’époque, d’imaginer qu’il puisse y avoir pire ! Aujourd’hui, les affaires se multiplient montrant l’existence de ce qu’il serait judicieux d’appeler une Pédophilie d’État, à savoir qu’ « un certain nombre de “notables”, politiques, magistrats et hauts fonctionnaires, disposant de pouvoirs institutionnels conséquents, sont “tenus” par des systèmes mafieux aux travers de “loges sataniques” criminelles qui utilisent le sexe et ses dérives les plus perverses, la torture et les meurtres collectifs, tout scandale étant écarté par un système judiciaire aux ordres où les accointances “maçonniques” jouent un rôle majeur. » (Voir Les dessous de l’affaire Allègre)
Ainsi, et pour prendre quelques exemples, Le Canard Enchaîné du 23 juillet 1997 avait dénoncé : « Lors de l’opération lancée par la gendarmerie contre les acheteurs de cassettes pédophiles, on avait aussi remarqué l’absence de certaines catégories professionnelles, dont celle des magistrats. Soixante et onze d’entre eux figurent pourtant sur la liste de ces clients ! » Il a donc suffit d'une seule opération de gendarmerie dans les milieux pédophiles pour y trouver impliqués pas moins de 71 magistrats français (soit 1 % de notre magistrature) ! Dans ces conditions, comment s'étonner que tant d'affaires de pédophilies soient étouffées…
On se rappelle tous de « la petite » affaire Dutroux, pédophile notoire et criminel. Mais où est passé « la grande » affaire Dutroux ? Cette intrigue apportait les preuves que Dutroux était membre d’un important réseau impliquant de nombreux notables belges jusqu’aux plus hautes sphères de l’État. Les témoignages de Mademoiselle Régina Louf sont, sur ce sujet, plus qu’accablants !
Monsieur Stan Maillaud, après avoir diffusé le témoignage d’un enfant victime (voir sur internet « l’affaire Vincent ») se voit menacé de mort et obligé de fuir les instances politico-judiciaires de notre pays. Son site internet lepeededamocles.info et les informations qu’il contenait ont été purement et simplement supprimés.
Monsieur Marcel Vervloesem est en train de mourir en prison. Son crime ? Avoir donné à la justice un CD Rom regroupant 8500 documents de 472 enfants violés. Les autorités belges pourraient ainsi détruire les pièces à conviction concernant les auteurs de crimes sur 90.081 enfants victimes (en vertu de la loi limitant la conservation des données à caractères personnels à la durée d’une enquête).
Il est évident, au vu des nombreux témoignages, que ces groupes rassemblent ce que le domaine psychiatrique nomme des pervers narcissiques. À savoir : « Des individus présentant une personnalité marquée à la fois par un narcissisme exacerbé et des traits de perversion morale. Ils ont un total mépris pour toutes lois ou contraintes. Leur éthique est, le plus souvent, celle de la loi du plus fort et/ou du plus rusé. Il y a, dans leur comportement, la banalisation du mal et une « relativisation » de la morale, dans le cadre d’un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. »
Wagner contre Nietzsche : Ce que Nietzsche n'a pas compris !
Wagner a voulu réformer l’Opéra, tel que l’ont conçu un Meyerbeer et un Auber, mais sa réforme ne pouvait porter sur la musique seule puisque celle-ci a toujours en soi une valeur absolue ; elle devait donc s’exercer principalement sur le choix de l’action dramatique. On peut distinguer trois phases dans l’évolution qui a conduit Wagner de l’opéra au drame musical : après avoir, suivant l’exemple de ses devanciers, choisi son action dramatique dans l’histoire (Rienzi), il la chercha dans la légende pure (Le Vaisseau Fantôme), puis dans la légende adaptée aux nécessités du drame (Tannhaüser et Lohengrin). C’est à ce moment que, réfléchissant sur les conditions de sa propre activité artistique, il se rend compte avec une pleine intelligence du but auquel il tendait inconsciemment et il élabore sa théorie de l’action dramatique, dont il appliquera dorénavant les principes dans toutes ses oeuvres, depuis la Tétralogie jusqu’à Parsifal.
Il établit que la musique dans le drame ne doit pas simplement accompagner l’action qui se joue sur la scène, mais qu’elle ne doit pas non plus rester une rêverie stérile de l’imagination. En effet, la musique, étant essentiellement l’expression des mouvements de l’âme, tend à se réaliser en actes par la production de formes sensibles à l’oeil, qui constitueront la trame nécessaire de l’action scénique. Dès lors, le drame doit être conçu comme le résultat de l’expression visible d’intentions musicales et par conséquent ne comporter que des motifs purement humains. L’action dramatique devra donc être presque entièrement intérieure et, par suite, dégagée de toute contingence historique ou sociale. La légende seule, par ce qu’elle contient de purement humain, nous donne des modèles de ce genre ; mais à la condition de subir les adaptations exigées par les nécessités de la musique.
C’est ce caractère purement humain ou intérieur de l’action dramatique qui détermine à son tour le symbolisme du drame wagnérien et lui confère sa portée philosophique. Ici encore, les avis des critiques sont très partagés : les uns découvrent, dans la pensée wagnérienne une évolution qu’ils décomposent en trois phases, qui n’auraient entre elles rien de commun ; les autres nient cette évolution et affirment l’unité absolue de ce qu’ils appellent la philosophie du drame musical.
Est-ce à dire qu’aucun lien ne rattache l’un à l’autre ces trois moments de la pensée wagnérienne ? S’il y a une idée présente en toutes les oeuvres du musicien-poète, c’est bien celle de la rédemption ; et si les conditions humaines ou divines de cette rédemption, comme le terme qui lui est assigné, création d’une humanité libre et supérieure ou reconnaissance d’un monde transcendant, donnent à l’idée selon les oeuvres une coloration différente, on doit convenir que chez Wagner, depuis le Vaisseau fantôme jusqu’à Parsifal, il ne s’agit jamais que de rédemption, soit que le rachat du pécheur soit opéré par une femme (Senta, Elisabeth) ou, inversement, le rachat de la pécheresse par un homme (Siegfried, Parsifal). Notons en outre, le remarquable progrès que suit dans le drame Wagnérien l’idée de la rédemption : de l’amour qui est une passion (Leiden), le rédempteur s’élève à la compassion, qui est un acte de la volonté (Mitleiden), après avoir subi l’épreuve de l’intuition (Schauen), qui est précisément l’intermédiaire psychologique entre la passion et l’activité pure. Et nous avons ainsi la clef du symbolisme qui se développe de la Tétralogie et de Tristan, où s’affirme au-delà même de la mort l’amour-passion, aux Maîtres Chanteurs, hommage au poète qui s’est élevé au-dessus des maîtres parce qu’il a compris la vanité de tout ce qui passe et s’est résigné, et des Maîtres Chanteurs à Parsifal, à qui se révèle par la pitié l’énigme du monde, et couronnement de l’oeuvre totale.
Qu’il nous soit maintenant permis d’illustrer, par une rapide analyse des oeuvres, la thèse que nous venons de présenter.
Si, le théâtre de Wagner peut être défini, d’une façon générale, le théâtre de la rédemption, il parut tout d’abord à l’auteur du Vaisseau fantôme que l’oeuvre du salut ne pouvait être opérée que par l’amour. Condamné pour un blasphème à errer sur les mers sans relâche et sans repos, le Hollandais obtiendra la délivrance s’il rencontre une femme qui lui garde une éternelle fidélité. Mais n’est-ce pas une pitié profonde plutôt qu’un amour véritable qui inspire à Senta son acte de sublime renoncement ? Et cet acte même, elle semble bien ne l’accomplir que sous l’emprise d’une hallucination, dont elle est la victime résignée. Elle s’abandonne à la contrainte d’une « puissance magique » dont elle n’essaie pas de pénétrer le secret ; à Erik qui l’interroge elle ne sait que répondre : «Tais-toi ! Il le faut ! Il le faut ! ». Elle se voue à la mort, non par un libre consentement au sacrifice, mais par une obéissance aveugle à la fatalité qui la domine.
Comme le Hollandais, Tannhaüser aspire à l’oubli, à la paix, au repos ; son désir le porte à la mort et, si la mort lui refuse une tombe, il attend du repentir sa délivrance. Mais il a commis le péché qu’aucune pénitence, aucune expiation ne saurait effacer : il a goûté au Vénusberg les plaisirs de l’Enfer. Jamais le repos ne lui serait accordé si un « ange de salut » ne donnait sa vie sans tache pour racheter la faute du pécheur ; Elisabeth aime Tannhaüser de toute son âme de vierge chaste et pieuse. Rien n’est plus charmant de retenue, de naïveté et de tendresse que l’aveu qui s’échappe de ses lèvres, lorsqu’elle revoit après une longue absence son chanteur préféré ; elle rend grâces au miracle qui l’a ramené près d’elle ; maintenant « le soleil rit à ses yeux »; « éveillée à une vie nouvelle », elle ose dire au bonheur : « tu es à moi ». Aussi a-t-elle le coeur brisé, lorsque Tannhaüser se glorifie d’avoir connu l’amour dans la coupable étreinte de Vénus. Elle a reçu de lui le coup mortel ; que lui importe désormais la vie ? Il ne s’agît plus d’elle, mais de lui et de son salut éternel. Et, lorsque dans la procession des pèlerins qui reviennent de Rome elle n’aperçoit pas le visage de Tannhaüser, elle s’agenouille devant l’image de Marie, et, dans la tristesse du soir qui tombe, elle offre sa vie en holocauste pour la rédemption du pécheur.
Dans le Vaisseau fantôme et plus encore dans Tannhaüser, Wagner a montré que la grâce de l’homme qui a péché peut être obtenue par l’intercession d’une vierge qui puise dans l’exaltation de son amour, la force de se consacrer à la mort., L’oeuvre de rédemption est ainsi conditionnée par l’amour et c’est de l’amour même que jaillit la source purifiante du renoncement ; mais elle ne se réalise pleinement que dans l’au-delà, elle est fondée sur l’acceptation de la mort. C’est seulement lorsque Senta s’est jetée à la mer pour rester fidèle au Hollandais, qu’on les voit s’élever tous deux, transfigurés, au-dessus des flots ; c’est seulement lorsque l’âme d’Elisabeth a quitté la terre que Tannhaüser reçoit le salut de la grâce, et il meurt lui-même pour entrer dans la paix des bienheureux. Cette acceptation de la mort est-elle une nécessité primordiale ? N’est-il pas possible d’accomplir ici-bas l’oeuvre de rédemption ? Pourquoi l’idéal ne descendrait-il pas parmi nous, illuminant toutes choses d’un reflet de sa beauté et de sa perfection ? A ces questions Wagner tentera de donner une réponse dans Lohengrin et dans Tristan.
Sans doute, il suffit qu’Elsa, faussement accusée du meurtre de son frère, invoque par un pressant appel le secours du Chevalier qui lui apparut dans un rêve enchanté ; Lohengrin accourt de Montsalvat, revêtu d’une puissance surnaturelle. L’Idéal ne peut manquer de se révéler à ceux qui le pressentent et se donnent à lui de tout l’élan de leur amour et de leur foi. Mais cet amour et cette foi sont la condition même de son existence ; il ne saurait vivre que dans les âmes qui croient en lui simplement parce qu’il leur est présent, et qui renoncent à connaître jamais son origine et ses titres. Révéler sa nature divine ne serait-ce pas pour l’Absolu se soumettre aux lois du relatif, donc se nier lui-même ? Il a besoin, pour triompher, d’une confiance aveugle et sans limites. Mais l’amour qui renonce à connaître son objet est-il digne de s’unir à lui ? L’amour n’atteint son but que dans la possession et que possède-t-il d’un objet dont il ignore même le nom ? Ainsi se pose entre l’amour et l’Idéal une antinomie tragique : ils ne peuvent s’unir ici-bas. En vain s’efforcerait-on de rompre la douloureuse fatalité, la séparation est inévitable. Seule la consécration de la mort peut élever l’amour à la hauteur de son Idéal ; une expiation est nécessaire : « pour toi », dit Elsa à Lohengrin, je voudrais être en butte à la souffrance, je voudrais marcher à la mort. »
À cette solution dont le pessimisme douloureux évoque le souvenir d’un amour fatal et sans espoir, Wagner ne pouvait s’en tenir sans se perdre lui-même. S’il, voulut un jour « s’envelopper pour mourir, dans le noir pavillon » qui flotte à la fin du drame, il réussit toutefois à calmer « les tempêtes de son coeur » et à surmonter « la soif d’amour et de mort » qui le brûlait ; et, dans la sérénité de la paix reconquise, l’oeuvre de rédemption lui apparut sous un jour nouveau. Déjà, dans le plan primitif de Tristan, il s’était proposé de faire intervenir Parsifal au dénouement et d’opposer au héros de la passion le héros du renoncement. Plus significatif encore est le projet de drame esquissé en mai 1856, Les Vainqueurs, dont l’Inde du Bouddha eût été le théâtre et qui aurait montré dans le renoncement à l’amour même la voie du salut ou de la régénération.
Siegfried a conquis l’Anneau d’Or et, bien qu’il en connaisse le prix, il n’en a souci; il ne désire pas la jouissance et il ignore l’amour; n’est-il pas le Sauveur attendu ? Il lui reste à triompher d’une dernière épreuve. Wotan se dresse devant lui pour arrêter sa marche victorieuse, mais d’un coup d’épée Siegfried brise la lance du « voyageur » et traversant le brasier, il découvre, endormie « dans la paix solitaire des monts bienheureux », la sublime fiancée. Sous le baiser de Siegfried, Brunnhilde s’est éveillée, mais l’acte même qui lui a donné l’éveil a compromis à jamais l’oeuvre de rédemption : le désir d’amour s’est emparé du coeur de Siegfried. En vain Brunnhilde supplie le jeune héros de la « laisser pure », de garder son corps de l’approche farouche, de lui épargner les étreintes qui brisent et domptent: « aime-toi et laisse moi ; ne tue point ton propre amour ». Ses sens la trahissent elle-même, ses yeux se troublent son savoir lui échappe, « l’ombre funèbre voile sa pensée », et tous deux, victimes du désir, courent en riant « se perdre au gouffre ouvert » : « nuit du néant, submerge tout ». C’en est fait de l’oeuvre rédemptrice « flamme d’amour, joie de la mort. »
Dès lors les événements se précipitent. Brunnhilde, trahie par Siegfried, le livre aux coups de Hagen. Mais à la vue du héros qui repose dans la sérénité de la mort, son âme s’illumine « d’une douce et grandissante extase », il a fallu qu’un être pur la trahît pour qu’elle comprît ; maintenant elle sait « toute, toute, toute chose », et dans l’embrasement du Walhall qui flamboie, elle chante, comme Isolde, l’adieu du suprême renoncement : « Si je ne conduis plus les héros vers la forteresse du Walhall, savez-vous où je vais ? je quitte ce monde du désir, je fuis à jamais ce monde de l’illusion ; de l’éternel devenir, je ferme derrière moi les portes.. Vers le monde bienheureux où cessent le désir et l’illusion, vers le but où s’achemine l’universelle évolution, s’élance la Voyante, affranchie de la nécessité de renaître. Savez-vous comment j’ai pu obtenir la fin bénie de tout ce qui est éternel ? Les souffrances profondes d’un amour en deuil m’ont ouvert les yeux: j’ai vu la fin de l’univers. »
Nietzsche (1) s’est demandé si Wagner avait pris vraiment au sérieux son Parsifal ; il aurait souhaité quant à lui, « que Wagner eût pris congé de nous autrement ; qu’il eût pris congé de son art, non avec un Parsifal, mais d’une manière plus victorieuse, plus assurée, plus wagnérienne ». (Werke, t. VII, 402 et suiv.). Il nous semble, au contraire, si nous avons bien compris le sens de l’oeuvre dramatique wagnérienne, qu’après avoir atteint dans Tristan, le point culminant de son pessimisme, tout imprégné de philosophie schopenhauerienne, il ne restait à Wagner, pour sortir de la nuit funèbre qui menaçait de l’envelopper tout entier, qu’une création comme celle de Siegfried ou bien Parsifal. Mais Siegfried, « cet homme très libre, beaucoup trop libre peut-être, et trop rude et trop joyeux, et trop bien portant et trop anticatholique au goût des peuples très vieux et très civilisés » (2), n’avait pas apporté le salut lui aussi s’était écroulé dans la mort et, quand Brunnhilde avait enfin compris, il était trop tard, le monde continuait à rouler vers l’abîme. « Grand est le charme du désir, plus grande est la force de renoncement » : en cette formule qui, dans le plan primitif de Parsifal, devait terminer l’oeuvre, se révèle la seule issue qui fût ouverte au poète dramatique pour conclure autrement que par une négation stérile son thème de la rédemption. La maîtrise du monde n’est donnée qu’à celui qui, ayant découvert son mensonge, ne lui accorde son approbation qu’après l’avoir surmonté et régénéré.
(1) NIETZSCHE, Werke, tome V, p. 132.
(2) NIETZSCHE, Werke, tome V, p. 132.
Quelques poèmes de Marx à la gloire de Satan...
Invocation d'un désespéré
"Ainsi un dieu m'a arraché "mon tout"
Dans les malédictions et dans les coups du sort.
Tous ses mondes se sont évanouis
Sans espoir de retour,
Et il ne me reste plus désormais que la vengeance.
Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs,
Son sommet sera glacial et gigantesque,
Il aura pour rempart la terreur de la superstition,
Pour maréchal, la plus sombre agonie.
Quiconque porte vers ce trône un regard sain,
Le détournera, pâle et muet comme la mort
Tombé entre les griffes d'une mortalité aveugle et frissonnante.
Puisse son bonheur creuser sa tombe !."
Le ménestrel
"Les vapeurs infernales me montent au cerveau
Et le remplissent jusqu'à ce que je devienne fou
Et que mon coeur soit complètement changé.
Regarde cette épée :
Le Prince des ténèbres me l'a vendue."
Oulanem (inversion blashpématoire d'Emmanuel)
"Il bat la mesure et donne le signal,
De plus en plus hardiment, je joue la danse de la mort.
Et ils sont aussi Oulanem, Oulanem.
Ce nom résonne comme la mort,
Puis se prolonger jusqu'à s'éteindre misérablement.
Arrêtez ! Je tiens ! Il s'élève maintenant de mon esprit,
Clair comme l'air, aussi consistant que mes propres os.
Mais j'ai le pouvoir, avec mes bras,
De vous écraser et de vous broyez (vous=l'humanité)
Avec la force d'un ouragan,
Tandis que pour nous deux l'abîme s'ouvre béant dans les ténèbres.
Vous allez y sombrer jusqu'au fond,
Je vous y suivrai en riant,
Vous sussurant à l'oreille :
"Descendez, venez à moi, mon ami !""
"Perdu. Perdu. Mon heure est venue.
L'horloge du temps s'est arrêtée,
La maison pygmée s'est effondrée.
Bientôt je proférerai sur l'humanité
D'horribles malédictions."
La vierge pâle
"Ainsi j'ai perdu le ciel,
Je le sais très bien.
Mon âme naguère fidèle à Dieu
A été marquée pour l'enfer."
"Dédaigneusement je jetterai mon gant
A la face du monde
Et verrai s'effondrer ce géant pygmée
dont la chute n'éteindra pas mon ardeur.
Puis comme un dieu victorieux j'irai au hasard
Parmi les ruines du monde
Et, donnant à mes paroles puissance d'action,
Je me sentirai l'égal du Créateur."
Eleanor Marx, la fille favorite de Karl fut l'épouse de Edward Aveling. Il était l'un des membres les plus importants du mouvement théosophique et tenait des conférences sur des sujets tels que "la perversité de Dieu" ou "le droit au blasphème". Pour juger de sa vision des choses :
"Vers toi mes vers effrénés et audacieux
Monteront, ô Satan, roi du banquet.
Foin de tes aspersions, ô prêtre, et de tes psalmodies,
Car jamais, ô prêtre, Satan ne se tiendra derrière toi.
Ton souffle, ô Satan, inspire mes vers
Quand tu tréfonds de moi-même je défie les dieux.
A bas pontifes rois, à bas rois inhumains ;
Tien est l'éclair qui fait trembler les esprits.
Ô âme qui erres loin de la voie droite,
Satan est miséricordieux. Vois Héloïse.
Telle la trombe qui étend ses ailes,
Il passe ô peuple, Satan le grand !
Salut grand défenseur de la raison !
Vers toi monteront l'encens sacré et les voeux :
Tu as détroné le dieu du prêtre."
L'Irak en deuil...
Une dictature qui dit de plus en plus son nom !
Le 12 août 2008, Richard Labévière, écrivain et journaliste de réputation internationale, a été licencié de Radio France Internationale, dans des conditions de brutalité inouïe, qui témoignent des nouvelles méthodes de gestion sous la présidence de Nicolas Sarkozy et du triomphe néo-conservateur de l’équipe atlantiste gravitant dans la sphère directoriale du pôle audiovisuel extérieur français sous la houlette de Christine Ockrent, épouse du ministre transfuge des Affaires étrangères français.
Ce licenciement avait été anticipé par une préparation psychologique sous-traitée par la SDJ (la Société des jounalistes) qui s’étonnait déjà, bien avant la convocation du journaliste présumé fautif des conditions de réalisation de l’objet du délit : l’interview du président Bachar al Assad, en prélude à sa visite en France. La raison invoquée pour ce licenciement sec est en effet tout bonnement surréaliste : Richard Labévière est accusé de ne pas avoir informé la direction de la radio de l’interview du président syrien Bachar El Assad qu’il avait réalisée à Damas et qui a été diffusée le 9 juillet par TV5 et le 10 Juillet par RFI, à la veille de la venue officielle d’El Assad à Paris, sur invitation du président Sarkozy.
Richard Labévière n’est pas un vulgaire Siné*. Il a été successivement rédacteur en chef de RFI - poste dont il a été dégommé de fait pour avoir apporté son soutien à Alain Ménargues**, lui-même contraint à la démission pour « antisémitisme » sur demande de l’ambassadeur d’Israël en France, Nissim Zvili - puis responsable de l’émission matinale « Propose ? », qui lui a été retirée en 2005, sur demande du même ambassadeur. Il ne lui restait plus que l’émission « Géopolitique, le débat », 40 minutes le samedi. Il ne l’a plus.
Bernard Kouchner doit rencontrer Bachar El Assad mardi à Damas. On est curieux de savoir comment il expliquera le licenciement de Labévière. Évoquera-t-il le dernier livre publié par le journaliste en collaboration avec le philosophe Bruno Jeanmart, Bernard-Henri Lévy ou la règle du Je***, une charge en règle contre le satrape médiatique BHL ? Ou bien expliquera-t-il à son hôte syrien qu’ « on » ne supportait plus d’entendre Labévière dire que la capitale d’Israël était Tel Aviv et non pas Jérusalem ? Et comment Kouchner expliquera-t-il ce licenciement incroyable à Madame Anne Gazeau-Secret, son ambassadrice à La Haye, aux Pays-Bas, et par ailleurs épouse de Richard Labévière ?
Et quand donc les médias français se résoudront-ils à rendre publique l’information sur ce licenciement ? À l’heure où j’écris, quatre jours après ce licenciement, aucun d’entre eux n’a soufflé mot de l’affaire. L’unique information parue dans le monde l’a été dans des médias arabes : Assafir et Al Manar à Beyrouth, Al Quds Al Arabi à Londres et un site web d’Alep en Syrie. Bizarre ? Vous avez dit bizarre ? En conclusion, je ne peux donc qu’encourager les lecteurs désirant être informés en temps réel sur les faits et méfaits de la France sarkozyenne à s’atteler à la tâche d’apprendre l’arabe. Pour ceux qui n’ont pas attendu mes recommandations pour le faire, je leur conseille de lire l’excellent article de Mohamed Balut, correspondant à Paris du quotidien beyrouthin Assafir Pour ceux qui ignorent encore cette langue, voici un résumé rapide de l’article :
« À la suite de son interview d’El Assad Licenciement d’un journaliste français sympathisant de la cause arabe Le fait d’avoir parlé au président Bachir El Assad a pu coûter au journaliste français, au-delà de l’amertume, son poste à RFI et à TV5 ;Les médias officiels français ne paraissent pas être au courant qu’il y a un rapprochement franco-syrien, ou alors ils cherchent à l’ignorer. Richard Labévière a commis des dizaines d’articles soutenant la cause palestinienne et 2 livres l’an dernier, dont l’un avec Pierre Péan, « Bethléhem en Palestine » (l’auteur fait une erreur, ce livre date de 1999, FG). À la suite de cette publication, il a trouvé sur son bureau une lettre disant « On va t’écorcher la peau ». La question se pose après son licenciement : est-il possible de critiquer Israël dans les médias français ? Nous rappelons toutefois que Labévière a affronté dans son livre « La règle du je », le philosophe juif BHL, lequel, dans une série d’articles dans sa revue « La règle du jeu » criminalisait toute personne critiquant israël. Alain Ménargues avait déjà payé le prix, Pascal Boniface, le chercheur français connu, a été isolé par une violente campagne de presse lorsqu’il a publié son livre avec le titre-phare « Est-il permis de critiquer Israël ? »S’agit-il d’une coïncidence que ce soit la même équipe constituée de Pierre Ganz, responsable des émissions en français de RFI, Frank Weil-Rabaud et Nicolas Vespucci, qui avait mené campagne contre Ménargues, qui a pris l’initiative de mener campagne contre Labévière. Et qui a manifesté son soutien à Richard Labévière ? Uniquement la CFDT... »
Notes
* Dessinateur satirique et anarchiste licencié pour « antisémitisme » de l’hebdomadaire Charlie-Hebdo par son chef néocon Philippe Val pour avoir écrit que Jean Sarkozy, le fils de Nicolas, s’apprêtait à se convertir au judaïsme en prévision de son mariage avec l’héritière des magasins Darty.
**Auteur de deux livres que les autorités israéliennes et leurs partisans français ne lui ont pas pardonné : Les Secrets de la guerre du Liban : Du coup d’état de Béchir Gémayel aux massacres des camps palestiniens et Le Mur de Sharon.
*** Allusion au titre de la revue dirigée par Bernard Henri-Lévy, La Règle du jeu
vendredi 6 février 2009
« Média-paranoïa » de Laurent Joffrin, ou l'injure comme aveu d'impuissance
On n’a pas lu l’ouvrage. On n’en a guère envie. Son titre et sa présentation éditoriale suffisent, éclairés par la longue interview de l’auteur sur France Culture.
La tentative de discrédit par l’injure
À la réflexion sur l’information qui se développe depuis 60 ans et plus, M. Joffrin ne trouve rien de mieux que de répondre par un diagnostic psychiatrique : il dénonce une maladie nouvelle, « la média-paranoïa ». Seulement, l’usage abusif d’un terme psychiatrique par un profane devient une injure, et une injure n’a jamais nourrit un débat : elle le clôt. C’est la façon de M. Joffrin d’opposer une critique autorisée des médias, la sienne, à une critique qui ne l’est pas, celle des autres. Il parle encore aimablement de « poujadisme branché ». Quant à ceux qui se livrent à cette critique non-autorisée, ce ne sont qu’individus « en mal de notoriété ».
Ce diagnostic aventureux posé, il en invente les symptômes à sa convenance :
1- Une conduite de compensation
À l’en croire sur France Culture, il s’agirait d’une conduite de compensation inspirée par le ressentiment. Parce qu’ils seraient "minoritaires" et appartiendraient souvent aux « extrêmes », explique-t-il, ces personnes se serviraient donc des médias comme de boucs émissaires pour expliquer leur marginalisation : ne pouvant forcément l’imputer au fait que « (les gens) pensent qu’ils disent des bêtises », ils en rejetteraient la faute sur les médias, « alors qu’en fait, prétend M. Joffrin, ils ont la parole comme tout le monde. »
Que pareil raisonnement pour être tenu doive s’appuyer sur deux hypothèses autovalidantes, c’est-à-dire non démontrées préalablement, M. Joffrin ne s’en soucie guère ! L’une suppose, en effet, qu’il est établi que ces individus « disent des bêtises », l’autre, qu’ « ils ont la parole comme tout le monde ». Or, est-il si difficile de convenir qu’ils l’ont sûrement moins que M. Joffrin ou M. Duhamel omniprésents dans les médias ? Quant aux bêtises, c’est vrai, nul n’en est à l’abri, pas même M. Joffrin. Encore faut-il les identifier !
2- La critique de l’adversaire caricaturée
Ce n’est pas un souci pour M. Joffrin. Faute d’ailleurs d’en avoir sous la main, il les invente et les prête à l’adversaire : une caricature de sa critique, par exemple, fait l’affaire. Il compte que le ridicule jeté tienne lieu de réfutation. Encore faut-il qu’il ne rejaillisse pas sur celui qui le jette. Ainsi livre-t-il une représentation grotesque de la critique de la dépendance alléguée des médias envers les groupes politiques et économiques : « Il y a des gens qui en viennent à penser, soutient-il, (…) que le service public est sous la coupe du gouvernement. » (…) Mais « quand vous faites votre journal, dit-il en s’adressant au journaliste de France Culture, vous n’avez pas un fil à la patte ou une oreillette qui vous dicte ce qu’il faut faire. » Et se prenant pour exemple, il poursuit sa raillerie : « Il y a des gens qui pensent que quand j’arrive le matin, je donne un coup de fil à Rothschild et on se met d’accord sur ce qu’on va mettre dans le journal. C’est totalement ridicule. »
Ce qui est surtout ridicule, c’est cette schématisation simplette de la dépendance économique et politique par des symboles naïfs d’assujetissement comme l’oreillette et le téléphone par où transiteraient les ordres des responsables politiques et économiques. Qui a jamais soutenu pareille niaiserie ? En revanche, elle dispense M. Joffrin de s’exprimer sur le recrutement de femmes et d’hommes liges, au savoir parfois sommaire, et sur la soumission des autres dont dépend le maintien dans leur poste. Ainsi l’autocensure qui ne laisse pas de trace, est-elle une expression de cette dépendance autrement plus efficace. Mais M. Joffrin ne juge pas bon de s’y attarder : n’est-ce pas justement de l’autocensure d’occulter cette forme discrète de dépendance ?
3- L’arrogance de l’argument d’autorité
C’est à ces billevesées et ces silences que se mesure le mépris qu’on a de l’auditeur et du lecteur. M. Joffrin ne s’en cache pas puisque, pour les convaincre, il croit encore à la vertu de l’argument d’autorité qui ne tire pourtant sa validité que de la seule puissance de celui qui le profère. Il est présenté par son éditeur en toute modestie comme « l’un de nos plus grands professionnels » attaché à « ouvrir la voie à une vraie critique du journalisme ». Ne revient-il donc pas au grand homme d’opérer à sa guise une distribution manichéenne des rôles entre une critique paranoïaque des médias, celle de l’adversaire, et une critique saine, la sienne ?
Le leurre de la vaccine
Sentant toutefois que cela ne suffit pas pour faire face à la défiance qu’inspire les médias traditionnels, M. Joffrin use habilement dans le même temps du « leurre de la vaccine », exploré par R. Barthes. Comme le vaccin qui inocule à l’organisme les germes inactivés d’une maladie pour susciter en défense des anticorps, ce leurre consiste à reconnaître un peu de mal pour faire admettre un grand bien.
Ainsi, écrit son éditeur, « il faut critiquer les médias. La mise en cause des pratiques journalistiques est utile ; la dénonciation des erreurs, des trucages, des manipulations, des effets de domination économique ou politique sur les moyens d’information est précieuse, élémentaire même. » Sur France Culture, M. Joffrin va même jusqu’à reconnaître que « ce sont des gens riches (qui peuvent) financer des journaux, (que) donc évidemment il y a un déséquilibre qui s’instaure, puisque dans le capital des journaux, il y plutôt des gens industriels, des banquiers, des financiers, (et que) c’est vrai que le grand capital a un atout que les autres n’ont pas. »
Mais une fois cet aveu consenti, on est surpris d’apprendre plus loin que « le réquisitoire (de la critique non-autorisée) repose bien souvent sur des idées reçues. On dit partout : les médias mentent ; ils sont sous contrôle ; ils propagent une "pensée unique" ; ils manipulent l’opinion. Heureusement pour la démocratie, ces idées sont pour l’essentiel fausses ou caricaturales ».
Et, selon un air connu à la mode, ces déficiences, selon M. Joffrin, peuvent être aisément prévenues et contenues par la proclamation haut et fort d’une déontologie. « Les chartes professionnelles, concède-t-il conformément au leurre de la vaccine, ne sont pas assez bien respectées par les journalistes ». Il en attribue la faute à une tradition française, qui contrairement à l’ango-saxonne « (ne respecterait pas) la vérité de l’événement avant de s’engager. » Il propose donc une manifestation solennelle pour frapper les esprits : que tous les médias, le même jour, publie un code de déontologie qu’ils s’engageraient à respecter ! Mais, doit-il reconnaître aussitôt, « les autres patrons de presse n’en veulent pas » par peur d’ « avoir les mains liées » : « (ils) ne pourraient plus donner d’instruction à (leur) rédaction. » Qu’ajouter de plus à cette critique ? Tout n’est-il pas dit ? M. Joffrin reconnaît lui-même que la déontologie ne pourra jamais rivaliser avec les intérêts de l’émetteur pour qui la fin justifie les moyens et non l’inverse.
Le ressassement de la mythologie médiatique
On ne voit d’ailleurs pas ce que la déontologie de M. Joffrin même solennellement proclamée changerait à la situation. On y retrouve les préceptes de la sempiternelle mythologie que les médias ne cessent de promouvoir à leur gloire depuis longtemps. On l’a si souvent épinglée sur AGORAVOX qu’on renvoie le lecteur à 27 articles (2). On se contentera ici de faire deux rappels.
1- Prenant toujours ses auditeurs pour des naïfs, M. Joffrin présente ainsi le choix draconien auquel sont confrontés quotidiennement les médias pour élire certaines informations et en écarter d’autres : « Quand on arrive le matin, dit-il candidement, on se demande ce qu’il y a d’important. » Or, est-ce si simple de juger que telle information est importante et que telle autre ne l’est pas ? On voit, chaque jour, tant d’informations sans importance remplir les colonnes et les antennes et tant d’informations importantes en être absentes. Qu’est-ce qu’une information importante sinon celle qui l’est au regard des intérêts de son émetteur ? Puisque nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire, ce n’est pas honteux de le reconnaître. Ça l’est, en revanche, de ne pas le faire ! Et puisque les informations sans importance, ou informations indifférentes, occupent une place si prépondérante, ne remplissent-elles pas une fonction importante ?
2- M. Joffrin ressert, d’autre part, le sacro-saint principe de « la séparation du fait et du commentaire », même si, il faut le signaler, il s’y prend avec des précautions inaccoutumées dans la profession : « Il y a des règles de fabrication des articles, dit-il. Si on respecte ces règles, on s’approche, on n’arrive jamais à la vérité puisqu’on est des êtres subjectifs, on s’approche de ce qui s’est passé, on essaie de faire ça honnêtement, dans les limites de temps qui nous sont imparties par la nature même de notre métier. » Il parle encore de « respecter la vérité de l’événement, avant de s’engager » ou encore, préconise-t-il, « on doit décrire de la manière la plus honnête qui soit l’événement en question et après les interprétations sont libres. Si on ne fait pas ça, on n’est pas crédible. »
Sans doute le mot « vérité » est-il encore malencontreusement employé, mais la notion de « fait » paraît moins assurée que d’habitude. Serai-ce un premier pas vers la reconnaissance de « la représentation du fait » qui est seule accessible ? « La distinction de la carte et du terrain qu’elle représente » commencerait-elle à supplanter « la séparation du fait et du commentaire » ? On n’en est pas encore là ! Pourtant comment nier que même énoncé « honnêtement », « un fait » ne peut l’être qu’intégré à la gangue d’ « un commentaire exprimé implicitement » par le seul choix de le publier ou non quand il est jugé important ou non ?
Comme toujours, l’injure révèle plus de choses sur son auteur que sur son destinataire. M. Joffrin est même pris la main dans le sac. Titre, présentation éditoriale et interview sur France Culture sont, en fait, des paroles qu’il dément aussitôt par ses actes. Il milite, dit-il, pour un établissement des « faits » avant de les commenter. Or, il dénature les arguments de l’adversaire pour le ridiculiser. Il prétend se donner pour règle de publier des informations « gênantes pour des gens de pouvoir ou des gens de l’opposition ». Or il injurie son adversaire en qualifiant de « média-paranoïa » sa critique des médias qui l’indispose. Il dénonce enfin ces « gens engagés qui éliminent les faits qui les gênent ». Or, que fait-il d’autre ? Il est du moins un point sur lequel on le rejoint : en agissant ainsi, « on n’est pas crédible ».
(2) Paul Villach, articles traitant de « la relation d’information » parus sur AGORAVOX :
1- « Karen-Montet-Toutain, ce survivant reproche vivant qu’aimerait discréditer « Le Figaro », 26 janvier 2008 ;
2- « Le Canard enchaîné est-il sarkozyste ? » : travaux pratiques à « Arrêt sur images » »,19 janvier 2008 ;
3- « Le « livre vert » des États généraux de la presse : la recette du « lapin-chasseur », 15 janvier 2008 ;
4- « Printemps-Haussmann sur France Inter : « la technique de confusion intellectuelle » ? »
18 décembre 2008 ;
5- « Une presse libre et indépendante » peut-elle exister sans des lecteurs avertis ? »,11 décembre 2008 ;
6- « Le culot ! Edwy Plenel, sur Radio Suisse Romande, fait des journalistes les « dépositaires d’un droit de savoir des citoyens » ! », 27 novembre 2008 ;
7- « Tous ces bobards dans les journaux, pendant la guerre de 14-18 : un cas d’école », 18 novembre 2008 ;
8- « Un journalisme sous un réverbère à la recherche de son crédit perdu... ailleurs : réponse à Jean-Luc Martin-Lagardette », 8 novembre 2008 ;
9- « MédiAcratie » ou « médiOcratie », M. Rocard ? », 29 octobre 2008 ;
10- « La recherche de « l’information extorquée » par caméra cachée sur France 2 : où est le problème ? », 20 octobre 2008 ;
11- « Après l’éviction de M. PPDA : le journalisme à la sauce TF1 », 14 juin 2008 ;
12- « L’affaire Enderlin, France 2 et Média-Ratings : une pétition en faveur de l’infaillibilité journalistique ? », 9 juin 2008 ;
13- « À quoi sert un journaliste » de Radio-France embarqué sur un bateau militaire croisant au large de la Birmanie ? », 26 mai 2008 ;
14- « L’information selon M. Jean-Pierre Elkabbach », 5 mai 2008 ;
15- « Grands dieux ! Le journalisme d’accréditation se rebiffe », 29 avril 2008 ;
16- « Une violente collision dans « Le Monde » entre un philosophe et « la théorie du complot » fait une victime : le doute méthodique », 2 avril 2008 ;
17- « Faire d’une victime un agresseur : la recette provençale du « Midi libre » », 26 mars 2008 ;
18- « La condamnation de l’agresseur de la professeur Mme Karen Montet-Toutain racontée par le journal "Le Monde" à sa façon », 5 mars 2008 ;
19- « L’information au défi du « sarkozysme » ou du journalisme d’accréditation ? Réponse à Edwy Plénel », 11 janvier 2008 ;
20- « L’éducation aux médias » et l’École, ou le mycologue inconscient », 20 décembre 2007 ;
21- « La nouvelle distinction entre « articles d’opinion » et « articles privilégiant les faits » : une erreur et un leurre », 11 décembre 2007 ;
22- « « Médiapart » d’É. Plénel, un nouveau média ou un média de plus ? », 7 décembre 2007 ;
23- « Si le « JT » n’est ni de l’information ni du journalisme, alors qu’est-ce que c’est ? », 30 novembre 2007
24- « La tragique leçon de journalisme de Géraldine Mulhman sur France Culture », 12 octobre 2007
25- « Grâce à Paul Watzlawick, une approche de l’information qu’on ne peut plus ignorer. », 11 avril 2007
26- « La désinformation, un leurre des médias traditionnels », 27 mars 2007 ;
27- « La crise de la presse : un dessin du Clémi passe aux aveux ! », 8 décembre 2006
« Une quête pathétique de crédibilité entre posture... et imposture », 1er juin 2006
Aymeric Chauprade dénonce les mensonges du 11 Septembre...
Le ministre français de de la Défense, Hervé Morin, n'aura pas tardé à régir à l'article du Point paru cette semaine (les internautes du point.fr ont pu lire ici une version longue de l'article) pointant la complaisance apparente d'Aymeric Chauprade, titulaire de la chaire de géopolitique du CID ( Collège interarmées de défense), anciennement École de guerre), vis-à-vis des thèses conspirationnistes relatives aux attentats du 11 Septembre 2001.
Aymeric Chauprade, professeur au Collège interarmées de défense, conforte de son autorité "scientifique" les théories complotistes sur le 11 septembre 2001.
Logiquement, s'agissant d'un spécialiste de géostratégie, Aymeric Chauprade s'intéresse au monde de "l'après-11-septembre", dont il décline les évolutions d'une manière conforme à sa conception politique. Certes, c'est son droit. C'est tout juste si l'on se demande s'il est logique que le ministère de la Défense confie à un idéologue aux convictions aussi affichées, la chaire de géopolitique du CID ( Collège interarmées de défense, anciennement École de guerre). Rappelons que tous les officiers français promis à un avenir d'encadrement dans les armées, mais aussi de très nombreux officiers étrangers, soit plusieurs centaines de cadres militaires chaque année, suivent son enseignement à l'École militaire, à Paris.
Autorité scientifique :
Ce qui pose problème sous la plume de cet enseignant qu'on penserait enclin à une certaine rigueur, c'est qu'il conforte de son autorité "scientifique" ces théories complotistes qu'il ne conteste pas, avec lesquelles il ne prend pas de distance. Un seul exemple : il prend à son compte la fable accusant George W. Bush et/ou les services secrets américains d'avoir organisé les attentats pour justifier une entrée en guerre. Cette version voudrait qu'il existât un "mystère" autour de l'effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center, lequel a été détruit sans avoir été touché par un avion. Alors que les services officiels américains ont pris la peine de répondre à ces questions, dans un document publié le 21 août dernier
À la fin de ces dix pages intégralement biaisées, l'auteur se pose une question : "Comment une telle conspiration n'a-t-elle pas pu être démasquée dans un pays où tant de contre-pouvoirs peuvent jouer ?" Mais c'est tout simple, professeur : elle n'a pas existé !
Aymeric Chauprade, Chronique du choc des civilisations. Actualité, analyses géopolitiques et cartes pour comprendre le monde après le 11-septembre.
Martial Bild répond à Edouard Ferrand
Voici la réponse de gentleman que lui a adressé Martial Bild et que nous publions avec son accord :
Mon cher Edouard,
Je comprends mal le sens de ton courrier adressé à Henry de Lesquen. Je croîs que tu n'as pas écouté l'émission dont tu parles. Sinon tu aurais remarqué qu' évoquant un sujet dont toute la presse se fait l'écho, j'ai observé une stricte neutralité, me faisant maintes fois l'avocat du diable.
J'ai, par ailleurs, annoncé que j' inviterai officiellement Jean-Michel Dubois en mars prochain et qu'il serait reçu avec la courtoisie qui convient et qui correspond à ma nature. J'ajoute qu'au cours de la même émission, il a été fait mention d' un communiqué du FN sur le site de ce mouvement. Enfin, je tiens à te préciser qu'Henry de Lesquen m' a toujours laissé libre d' organiser mes émissions comme je le veux. Ceci m'a permis, en deux ans, d' accueillir plus de 60 cadres et dirigeants du FN dans la partie politique de l'émission.
Je t'invite d'ailleurs à me fournir la liste des personnalités FN qui ne sont sont pas exprimées sur Radio Courtoisie en 2008 et depuis 2009, car le mercredi 4 février succédait à mon émission, le libre journal de Thibault de la Tocnaye avec pour invité Olivier Martinelli, directeur de cabinet de M. Le Pen. Je dispose sur Radio Courtoisie d'une totale liberté. Je n'ai à faire allégeance à personne et mon seul intérêt réside dans ma volonté d' informer les auditeurs. Et si tes activités suscitent, un jour, une actualité, tu seras le bienvenu dans le libre journal que j'anime. Ce dernier élément doit te permettre d'être totalement rassuré.
Cordiales salutations.
Martial Bild
Rien ne va plus au sein du parti mariniste
Monseigneur Lefèbvre et la Franc-maçonnerie...
On ne dialogue pas avec les communistes. On dialogue avec les personnes. Mais on ne dialogue pas avec l'erreur. Nous verrons ce qui arriverait si les armées groupées derrière le rideau de fer le passaient, si un jour, après les nombreuses séance du Soviet Suprême, si jamais il y avait une voix de majorité, pour que ces armées déferlent sur nos pays, en cinq jours. » (Monseigneur Lefèbvre)
Ce jour où on a faillit foutre la chienlit dehors et où la bourgeoisie s'est alliée aux ouvriers manipulés...
Pierre Gaxotte résume parfaitement la situation lorsqu’il dit : « La plus grande perversion de notre temps est d'avoir volontairement changé le sens des mots ». Cette utilisation de la dialectique en devient tellement grotesque que l’on peut trouver, sur des rééditions de dictionnaires, ce genre de mise en garde : « Information : Certains sens des définitions seraient dans un dictionnaire actuel marqués par un terme d'usage du type "discriminant", "péjoratif" ou "raciste" ce qui n'était pas de règle à l'époque du Littré. Les définitions reflètent un état de la langue française classique et du bon usage littéraire entre le XVIIe et le XIXe siècle. » Dans une discussion avec un opposant, soyez attentif. L’art de mentir est pour eux une spécialité. Pour nous, c’est une perversion ! On nous demande d’agir, de convaincre, pas de duper les foules… Laissez ça aux autres !
Bien entendu, il est à souligner que savoir parler (y mettre les formes) ce n’est pas nécessairement mentir à son interlocuteur. Certains ont plus le droit de parole que d'autres. Et ça, c'est justement à cause de la dialectique :
« Ne voyez-vous pas que le véritable but du Novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. » (Georges Orwell dans 1984)