Après des études à Paris, où il fut primé au Concours Général de la jeunesse francophone, Bruno Gollnisch entama des études supérieures de droit, de sciences politiques et de Langues Orientales , dans l'intention initiale de devenir diplomate.Dès son entrée à la faculté de Nanterre à 17 ans, il assiste au saccage, en 1968, par de jeunes bourgeois gauchistes, des universités nouvelles construites grâce au sacrifice de tous les Français, même les plus modestes.Il conçoit l'horreur du marxisme et des idéologies révolutionnaires. Il réalise la fragilité de nos sociétés modernes, l'embrigadement de la jeunesse par la gauche, le déclin de l'intelligence française, et tout ceci le pousse à s'engager alors dans la vie civique.
A la faculté de Nanterre, Bruno Gollnisch a fait la connaissance de Marie-France et Jean-Pierre Stirbois. Avec eux, il rencontre un homme d'un immense courage qui lutte pour la défense du monde libre contre le communisme : Roger Holeindre.
Un jour, il ira avec eux à une réunion publique. Jean-Marie Le Pen prend la parole. Son choix est fait.
En 1974, financé par le Ministère des Affaires Étrangères français, il est admis comme attaché de recherche à la Faculté de droit et des Sciences Politiques de la prestigieuse Université de Kyôto au Japon.
UNE CARRIERE UNIVERSITAIRE
Il entame à son retour du Japon une carrière universitaire et libérale. Docteur en droit, lauréat de l'Université de Paris, il devient Conseil juridique puis Avocat. Diplômé des langues orientales (japonais, malais, indonésien), il est l'un des spécialistes français des droits de l'Extrême-Orient.
Après avoir créé le cours de droit des pays d'Extrême-Orient à la faculté de droit de Paris, et celui de droit du Japon à l'Institut des Langues Orientales, il est nommé Maître de Conférences de droit public à l'Université de Metz, puis en 1981 Professeur de langue et de civilisation japonaise à l'Université de Lyon, où il devient peu après le plus jeune doyen de France.
AVEC JEAN-MARIE LE PEN
Son séjour dans la Marine et au Japon puis sa carrière universitaire l'ont éloigné de Paris, mais les amitiés ne s'oublient pas.
En janvier 1984, la presse remarque la présence du doyen Bruno Gollnisch qui accueille Jean-Marie Le Pen au cours d'une triomphale réunion lyonnaise du Front National.
Peu après, Jean-Pierre Stirbois, Secrétaire Général du Front nomme Bruno Gollnisch Secrétaire Départemental du Rhône.
Dans les conditions difficiles d'alors : manifestations hostiles, absence totale de moyens, il organise les européennes de 1984, les cantonales de 1985, les législatives et les régionales de 1986. Il est élu député et conseiller régional.
Pour en savoir plus: http://www.gollnisch.com/
1 commentaire:
En tant qu'ancien cadre d'Ordre Nouveau et membre fondateur du FN,un des premiers militants aussi,à l'époque groupusculaire,j'ai toujours depuis,voter et fait voter FN.
Pendant 30 ans,je n'ai jamais écrit quoi que ce soit qui puisse diviser.
Marine Le Pen,que j'ai porté sur mes genoux à La Trinité à la fin des années 70 (si!si!) est tout sauf une militante nationaliste.
Elle n'est pas catholique,comme moi, ni nationaliste révolutionnaire ,comme moi itou.
Je ne connais pas le camarade Lang,mais il me semble qu'il est dans la ligne des héros qui nous ont touT transmis.
Un parti politique bourgeois qui finira dans la soumission et la trahison ne m'intéresse pas.
Pour la première fois depuis quarante ans,je ne voterai plus pour des mouvements nationalistes qui ne rêvent que de finir comme le CNI ou l'UMP.
Amitiés nationalistes à ceux qui se reconnaîtront dans ces lignes.
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